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  • Stage ALPC juillet 2019

Stage 2021 : Quarantièmes rugissants !

L’édition 2021 du stage d’été de l’ALPC s’est déroulée du 21 au 28 août aux Karellis sous un beau soleil estival. Un cadre parfait pour fêter la quarantième édition du stage.

Les Villages Club Soleil (VCS) nous ont accueillis spécialement pour cette dernière semaine d’août. Pour le compte de l’ALPC, 178 stagiaires étaient présents. Parmi eux 76 enfants et 48 encadrants (organisateurs, formateurs, animateurs et codeurs en LfPC).
Une fois de plus, l’esprit convivial de partage et d’échange propre au stage d’été s’est distillé en chacun. Les “anciens” épaulent les “nouveaux”, les “vieux sourds” conseillent et écoutent les “jeunes sourds”… Chacun trouve des réponses à ses questions.

“Les stages d’été ALPC créent un environnement capacitant*
qu’on voudrait avoir tous les jours”

Noémie, adulte sourde.

* [permettant de développer ses compétences, ndlr]

Stage ALPC 2021 - Les Karellis

Julien et Daisy Tarnaud, Hélène Taguet (directrice de l’ALPC) étaient derrière les écrans et sur le terrain pour assurer le bon déroulement de la semaine.

Guy Garnier (négociateur en chef pour la préparation du stage) nous a aussi rendu visite rapidement pour l’assemblée générale et le conseil d’administration qui a suivi. 

Sébastien et Carine Osswald, responsables des formations, ont organisé les formations en LfPC et Cued Speech réparties sur sept groupes de formation enfants et huit groupes de formation adultes.


Michel François a dispensé une formation spéciale sur la phonologie anglaise en utilisant le Cued Speech comme atout. Une première !
Tom Shull – codeur, orthophoniste et linguiste venu des Etats-Unis – a une nouvelle fois formé les plus expérimentés en Cued Speech, de façon brillante et ludique.



Les enfants ont régalé les parents avec des spectacles codés (chansons ou sketchs) afin de leur montrer les progrès en LfPC effectués durant la semaine.

Catherine Pénin, responsable de l’animation, épaulée par Nicolas Peronnet, ont veillé au bon déroulement de la semaine pour les six groupes d’animation enfants et le camp ado. Des activités, toutes accessibles en LfPC, ont été proposées aux enfants. Pour ceux et celles du camp ado : une nuit de bivouac, du canyoning et une via-ferrata. Une première pour les pré-ado : le groupe des 12-14 ans n’a pas été en reste puisqu’ils ont eu droit à une nuit en bivouac, sans les parents.


Florence Seignobos, psychologue et maman d’enfants sourdes, s’est chargée d’animer les groupes de paroles autour de la surdité. Il y a eu jusqu’à trois groupes organisés par journée.

Marjolaine Fages-Sans, responsable de l’accessibilité, s’est chargée d’organiser l’emploi du temps (bien rempli) des quatre codeuses en LfPC présentes toute la semaine pour assurer l’accessibilité selon les besoins des personnes sourdes présentes.

Florence et Anne-Catherine, responsables bobologie, n’ont pas chômé (les adultes ont dansé un peu fort cette semaine !).

Les masques transparents étaient de mise en intérieur pour assurer l’accessibilité tout en respectant les règles sanitaires.
Aucun souci n’est à déplorer de ce côté. Il est donc possible d’organiser un rassemblement en temps de Covid !


Six conférences ont été tenues :

• Sandrine Perraudeau, musicologue : « Cognition-Emotion-Action : les atouts de la musique pour cet indispensable équilibre. » ; Sandrine Perraudeau a également animé 6 ateliers d’éveil musical adapté à nos têtes blondes.

• Eléonore Ségard : « Comment investir l’inclusion en tant que personne handicapée ou parent d’enfant handicapé ? ».

• Quatre étudiantes de Comm4child (Communication for Children with Hearing Impairment to optimise Language Development) sont venues présenter leur travaux, récolter des données et échanger avec les participants.

• Brigitte Bigi, chercheure au CNRS, Laboratoire Parole et Langage d’Aix-en-Provence, est venue présenter son projet de génération automatique des clés LPC d’une vidéo. Lors de sa venue au stage, et aidée de son assistante Carine André, Brigitte Bigi a filmé 23 codeurs volontaires, codant des textes calibrés qui serviront à ses recherches.

Sandrine Marlin, chercheure en génétique et spécialisée sur les origines de la surdité, a tenu une conférence sur la génétique et incité les personnes présentes à s’emparer de la recherche scientifique.

Marie-Agnès Cathiard, enseignante-chercheure spécialisée en lecture labiale et LfPC, a montré l’efficacité de la lecture labiale et de la LfPC pour la compréhension de la langue orale.


Le kara-codé était au rendez-vous ainsi que des moments musicaux avec Denis (accordéon), Guillaume (guitare) et Jacqueline (flûte traversière).
La tradition de l’apéro des régions a été respectée avec le plus grand sérieux.
Un grand quizz de décodage – ouvert à tous – a été organisé, ce qu’il s’est passé lors de ce moment appartient à ceux qui l’ont vécu ! Une chose est sûre, il faudra le refaire en 2022.
Eléonore Ségard et les adultes sourds présents ont tenu un atelier “pratique” sur la surditude.

Une mobilisation générale s’est tenue pour organiser une grande battue afin de retrouver l’implant cochléaire d’une jeune stagiaire. (NDLR : L’implant a été finalement retrouvé dans la capuche d’un camarade de chahut ! Tout est bien qui finit bien).


Côté presse, nous avons eu la visite d’Elsa Maudet, journaliste à « Libération » le lundi. L’article présentant le stage est le plus précis et le plus complet que nous ayons eu jusque là ! À lire ici.
Gilbert Edmond du journal « Le Dauphiné Libéré » est aussi venu le mardi après-midi, pour prendre la température sur le lieu du stage. Un bel article dans la presse locale. À lire ici.


Les participants rentrent chez eux les batteries pleines pour attaquer la rentrée !
Le rendez-vous est pris pour l’an prochain, nous coderons encore plus haut et fort !